jeudi 8 septembre 2011

Ici

 
Je ne suis pas triste de laisser derrière moi ce que je connaissais. Il y aura des jours gris et bleutés, mais il faudra mieux, toujours, être ailleurs que là-bas.
Je vais apprendre par cœur les pavés mouillés de la ville de poupée, je retiendrai les rues difformes ornées de maisons épicées. Je renouerai ensemble ce que j'avais perdu pour chercher enfin ce que je ne trouverai pas.
Je m’ennuierai surement, moins qu'avant, peut-être.
Chaque chose aura un nouveau nom ; une nouvelle façon de ne pas dire ton nom, de se taire, anormalement. Chaque chose aura un reflet différent et moi-même je deviendrai une étrangère.

2 commentaires:

  1. je les attendais avec avec impatience. Ma marmite peut attendre, en revanche le reste nan. Tu es part?

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  2. cette attente valait le coup.

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